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Ethiopie :

Les Afar appliquent une peine sévère à la mutilation génitale féminine !

Dès l’année 2002, le peuple Afar en Ethiopie a, lors de la première « Conférence du désert » organisée par TARGET, déclarée que la mutilation génitale féminine constitue un pêché. Cette décision était alors le premier succès mesurable remporté par TARGET. Il a démontré que la vision de mettre un terme au crime par une coopération très étroite avec des chefs religieux de l’Islam serait couronnée de succès.

Les Afar sont maintenant une nouvelle fois les précurseurs. Ils ont fait suivre la résolution du Caire par des conséquences exemplaires en matière de loi tribale. Le « Haut Conseil des Affaires Islamiques“, le Sultan du peuple Afar, Ali Mirah Hanfary, et les chefs de clan ont adopté le 6 juillet 2007 sous forme de loi tribale la future sanction de la mutilation génitale féminine. Elle énonce ce qui suit :

 

„Obligation de dénoncer les parents et l’exciseuse et application du prix du sang à titre de sanction“!

Remarque : Le „droit de faide“ est une sanction redoutée chez les Afar, à laquelle on ne peut échapper qu’en effectuant des versements compensatoires particulièrement élevés. L’excision ne constitue donc plus une activité lucrative.

 

 

 

 

 

La confession publique

TARGET a pour cette raison été autorisée à ériger devant la Mosquée, à l’entrée du village de Samara, la nouvelle capitale de la province Afar, un panneau métallique de six mètres quarrés solidement fixé et portant des photographies en couleur de cinq personnalités éminentes des Afar. Elles professent le nouveau message : „La mutilation génitale féminine constitue un pêché“!

Cette décision peut être lue sur le panneau en Afaraf (la langue des Afar), en Amharique (la langue du pays), en Arabe et en Anglais.

Notre chef de projet, Ali Mekla Dabala, prend soin d’aider les chefs des Afar à pénétrer aussi dans des régions éloignées du Désert de Danakil, afin d’annoncer publiquement et surveiller l’application de la nouvelle décision de la tribu.